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Bernard de Montréal; Carlos Castaneda; Cours en Miracles; Eric Baret, Darpan... Auteurs divers...

Feu pâle, Vladimir Nabokov, extraits.

Publié le 21 Décembre 2019 in Auteurs divers

 

 

 

 

PRÉFACE

 

 

(p9)

 

« Feu pâle est une boîte à surprise, une pierre métamorphosée par Fabergé, un jouet mécanique, un problème d’échecs, une machine infernale, un piège à critiques, le jeu du chat perché, un roman pour lecteurs-bricoleurs. Il comprend un poème de 999 vers (…). (…) Pour qui assemble les différentes parties, en se conformant au mode d’emploi, et plus encore en se fiant aux indices disséminés un peu partout comme ils le seraient dans un rallye-paper, se révèle un roman à plusieurs niveaux ; cependant ces niveaux ne sont pas les habituels « niveaux de pensée » chers à la critique moderne, ce sont des plans construits dans un espace fictif (...) »

 

 

(p17)

 

« (…)

 

La couleur complémentaire du vert est le rouge. La Zemble (un pays imaginaire, situé au nord de la Russie. (p10)) est devenue rouge le jour où la révolution a pris naissance dans les Usines de Verre. Le rouge et le vert traversent tout le récit mais leurs messages changent tels les feux à un carrefour. Le vert semble être la couleur de la mort ; le rouge celle de la vie. Le rouge est la couleur du roi ; le vert – celle de ses ennemis. Le vert est, par excellence, la couleur du faux-semblant (cf. le foyer des artistes), la couleur du camouflage : la Nature, verte en tous cas pendant une saison, peut parfaitement dérober à la vue un personnage vêtu de vert. En revanche, le rouge est couleur dangereuse pour qui essaie de se confondre aux choses. (...) »

 

(...)

 

« D’autre part, lorsque Alice traverse le miroir et pénètre l’échiquier, c’est un pion blanc. Il y a certainement un problème d’échecs dans Feu pâle, et qui se joue sur un échiquier vert et rouge. (...) »

 

 

(p18)

 

(…)

 

« Le jeu d’échecs est le jeu de miroir le plus parfait : les pièces se font exactement face comme si elles se reflétaient : les tours, les cavaliers, les fous ont à la fois leurs répliques et leurs équivalents. Par parenthèse, le pion qu’en anglais on nomme l’évêque, en français s’appelle le fou. Dans le livre, deux fous s’affrontent : Gradus et Kinbote (…).(…). Ce qui se trouve peut-être esquissé ici, c’est un jeu à trois dimensions – ou trois jeux joués simultanément par deux magiciens des échecs sur des échiquiers transparents mis debout : un pays de cristal parfaitement structuré, l’écho vertigineux d’une chambre projetée jusque sur la neige. »

 

 

(p19)

 

« Les dédoublements, les gémellités abondent. Se multipliant, se rompant sous différents angles, les rayons jettent alentour une lumière prismatique opaline. La Zemble n’est pas seulement un pays, c’est la Terre : « la Terre très belle, une orbe de jaspe », comme Shade nomme notre globe. (...) »

 

 

 

(p25)

 

« Ce ne sont pas là jeux méprisants, mots pointus ou efféminement. Les réflexions, répétitions redites, fautes d’impression, faux fuyants de la Nature témoignent d’un plan fondamental : ils portent, fût-ce en filigrane, le sceau d’un dieu ou d’une intelligence. Il y a un sens de la création, déclare le vieux Shade (...) »

 

(...)

 

 

« Le monde est une œuvre d’art, une œuvre pleine de gaîté, une mosaïque, une étoffe étincelante. L’apparence et la réalité sont interchangeables. Toute apparence, fût-elle trompeuse est vraie. C’est précisément la faculté de tromper (le mimétisme, le trompe-l’œil, l’imposture) qui nous donne la clé de la Nature. La Nature a le sens artistique (…).

 

 

Kinbote, Shade et l’auteur s’accordent à détester les symboles, sauf ceux que fournit la typographie ou la science naturelle (« H2O est le symbole de l’eau »). Ils croient aux signes : aux signaux, aux feux, aux entailles, aux indices : à toutes les marques, claires ou moins claires, que d’autres ont laissées dans l’infinie forêt des associations. Toute œuvre renvoie aux œuvres du passé et préfigure les œuvres à venir (les deux vont ensemble) : tout de même le lézard volant possède un parachute, une plissure de la peau, qui lui permet au moment voulu de glisser sur l’air. »

 

 

 

(p27)

 

« La tendresse de Nabokov pour l’excentricité des hommes, pour leurs caprices, leurs dérèglements, procède sans aucun doute de sa formation, de sa curiosité de naturaliste. Cependant, lorsque nous le voyons s’émouvoir pour un pion noir mal en point sur l’échiquier, il s’agit d’autre chose, et de plus profond, que du goût classificateur de l’homme de science ou que de l’activité du collectionneur pour une pièce rare. Feu pâle porte le poids de l’amour – de l’amour et de la privation. L’amour ressemble au mal du pays. C’est l’élan – que dit Platon – d’une moitié du corps vers l’autre, dont elle a été séparée, le désir qu’à le cheval noir de l’âme de s’unir au cheval blanc. Quant à la perte de l’amour, à la séparation (la chambre projetée au loin, sur la neige ; la cavalier errant comme un fantôme, sortant de l’échiquier pour se mouvoir sur des carrés immatériels), nous l’éprouvons comme la substance commune des mortels : c’est le couple âgé regardant les images de la télévision dans une chambre éclairée, et le singulier voisin qui les observe de sa fenêtre. (...) »

 

 

(p30)

 

« Les dieux arcadiens de Feu pâle sont des errants, des météores – comme Kinbote, qu’on atteint jamais que par allusion, par boutade. » (…)

 

 

(p33)

 

« En tous cas, cette œuvre – faut-il dire centaure ou sirène –, œuvre mi-prose, mi-poème, est une création d’une beauté, d’une originalité parfaites : offrant tout à la fois la symétrie, la singularité et la vérité morale. On y peut voir un objet de curiosité. Ce n’en est pas moins une des plus grandes œuvres d’art de ce temps : le roman moderne que nous croyions mort et qui n’était qu’endormi. »

 

 

Mary McCarthy

 

 

 

 

 

 

 

CHANT UN (p61)

 

 

 

 

1 « C’était moi l’ombre du jaseur tué

Par l’azur trompeur de la vitre ;

C’était moi la tache de duvet cendré – et je

Survivais, poursuivais mon vol, dans le ciel réfléchi.

Et de l’intérieur, également, je savais reproduire

Mon visage, ma lampe, une pomme sur une assiette :

Dévoilant la nuit, je laissais la vitre obscure

Suspendre le mobilier au-dessus de l’herbe,

Et quelles délices quand une chute de neige

Couvrait ce bout de gazon, s’amoncelant assez

Pour que chaise et lit se tiennent exactement

Sur cette neige, là-bas sur cette terre de cristal ! »

 

 

 

(p64)

 

105« Dès l’enfance, mon livre d’images fut

Le parchemin peint qui tapisse notre cage :

Les cercles mauves autour de la lune ; un soleil

     orange-sanguine ;

L’iris jumelé ; et ce rare phénomène

L’iridule – quand, étrange et magnifique,

Dans un ciel éclatant au-dessus d’une chaîne de mon-

    tagnes,

Un petit nuage opale de forme ovale

Réfléchit l’arc-en-ciel d’un orage

Mis en scène dans une vallée lointaine –

Car nous sommes très artistiquement encagés. »

 

 

 

 

 

 

 

 

 

CHANT TROIS

 

 

 

 

(p80)

 

501« L’if, arbre sans vie ! Ton grand Peut-être, Rabelais :

La grande patate.

I.P.H., un très laïque

Institut (I) de Préparation (P)

A l’Hadès (H), ou If, comme nous

L’appelions – un grand si ! - m’invita à discourir sur la

    mort

Pendant un semestre (« pour traiter du Ver »,

M’écrivit le Président McAber).

Toi et moi,

Et elle, toute petite fille de l’époque, quittâmes New

     Wye

Pour Yewshade, dans un autre État, plus élevé.

J’aime les hautes montagnes. De la grille d’entrée

De la maison délabrée que nous louâmes

On apercevait une masse neigeuse, si lointaine, si belle

Que l’on pouvait seulement pousser un soupir, comme

Pour faciliter l’assimilation.

                                                  Iph

Était un nid de larves et une violette :

Une fosse dans le printemps hâtif de la Raison. Et

     pourtant,

Il y manquait l’essentiel ; il y manquait

Ce qui intéresse au plus haut point le prétériste ;

Car on meurt chaque jour ; l’oubli s’engraisse

Non de fémurs desséchés mais de vies pleines de sève,

Et nos meilleurs antans sont maintenant de fétides

     amas

De noms en vrac, de numéros de téléphone et de fiches

     maculées.

Je suis prêt à devenir une fleurette

Ou une grosse mouche, mais à oublier, jamais.

Et je rejetterai l’éternité à moins que la

Mélancolie et la tendresse

De mortelle vie ; la passion et la souffrance ;

Le feu rubis de cet avion qui disparaît

Au large de Vesper ; ton geste consterné

D’avoir épuisé tes cigarettes ; la façon

Dont tu souris aux chiens ; le sillage de bave argentée

Que laissent les limaces sur les dalles ; cette bonne

     encre, cette rime,

Cette fiche, ce mince élastique

Qui retombe toujours en forme de perluète,

Soient à la portée de ceux qui viennent de mourir,

Amassés dans les coffres-forts célestes à travers les âges.

 

                                                                      Cependant,

L’Institut estimait qu’il serait peut-être plus sage

De ne pas trop attendre du Paradis :

Que faire s’il n’y a personne pour dire bonjour

Au nouvel arrivant, pas de réception, pas

D’endoctrinement ? Que faire si vous êtes précipité

Dans un abîme sans fin, désorienté,

L’esprit mis à nu et complètement seul,

Votre tâche inachevée, votre désespoir inconnu,

Votre corps commençant à peine à se putréfier,

Indévêtissable en tenue de ville,

Votre veuve prostrée sur une couche incertaine,

Elle-même une tache dans le vague de votre esprit !

Tout en remettant les dieux à leur place, y compris le

    grand D,

Iph empruntait quelques périphériques débris

Aux visions mystiques ; et il vous donnait des tuyaux

(Verres fumés pour l’éclipse de la vie) –

Pour ne pas perdre la tête quand vous êtes changé en

    spectre :

S’avancer de biais, choisir une courbe dans le vide,

Et se laisser descendre, rencontrer des corps solides et

     les

Traverser d’une glissade, ou laisser une personne

     circuler en vous.

Comment reconnaître dans les ténèbres, avec un sur-

    saut,

Terra la belle, une bille de jaspe.

Comment demeurer sain d’esprit dans des types

     d’espace en spirale.

Les précautions à prendre dans l’éventualité

D’une réincarnation fantaisiste : que faire

En découvrant soudain que vous êtes devenu

Un jeune et vulnérable crapaud au beau

Milieu d’une route très passante,

Ou un ourson sous un pin embrasé,

Ou une mite dans l’ouvrage d’un ecclésiastique revenu

   à la mode.

Le temps signifie succession, et la succession, change-

    ment :

L’éternité doit donc inévitablement déranger

Les horaires du sentiment. Nous donnons des conseils

(...) »

 

 

(…)

 

 

 

 

(p87)

 

707« Sur le noir, une grande fontaine blanche jouait.

 

Je me rendis compte, bien sûr, qu’elle n’était pas faite

De nos atomes ; que le sens derrière la scène

N’était pas notre sens. Dans la vie, l’esprit

De tout homme est prompt à reconnaître

Les illusions de la nature, et alors, devant ses yeux,

Le roseau devient un oiseau, la brindille noueuse

Une chenille géomètre, et la tête du cobra, une grosse

Phalène méchamment repliée. Mais pour ce qui était

   de

Ma fontaine blanche, ce qu’elle remplaçait

Perceptuellement était quelque choses qui, je le sentais,

Ne pouvait être compris que par celui qui résidait

Dans le monde étrange où je n’étais qu’un simple

   animal égaré.

 

Et bientôt, je la vis se dissoudre :

Bien qu’encore inconscient, j’étais de retour sur la

   terre.

L’histoire que je racontai provoqua l’hilarité de mon

médecin.

Il ne croyait pas que dans l’état

Où il m’avait trouvé, « l’on puisse avoir des hallucina-

    tions

Ou rêver de quelque façon. Plus tard, peut-être,

Mais pas durant l’affaissement véritable.

Non, Mr. Shade ».

 

                                Mais, docteur, j’étais mort !

Il sourit. « Pas tout à fait : juste la moitié d’une

   ombre », dit-il. »

 

 

 

 

(…)

 

 

 

 

 

 

 

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Commentaire

 

 

 

 

 

(p146)

 

« Vers 109 : iridule

 

Un petit nuage irisé, le muderperlwelk zemblien. Je crois que le terme « iridule » est une invention de Shade. Sur la copie au propre (fiche 9, 4 juillet), au-dessus de ce mot, il a écrit au crayon « peacock-herl ».

Le « peacock-herl » est le corps d’une certaine sorte de mouche artificielle aussi appelée « alder ». C’est ce que me dit le propriétaire de ce motel, un fervent de la pêche. (Voir également les « étranges lueurs nacrées » au vers 634.)

 

 

 

(p252)

 

 

« Vers 501 : L’if

 

Yew en anglais. Il est amusant de constater que le mot zemblien pour saule pleureur est également if (yew se traduit par tas).

 

 

 

Vers 502 : La grande patate

 

Un exécrable jeu de mots, délibérément placé en épigraphe pour souligner le manque de respect pour la mort. De mes années d’étude, il me souvient des soi-disant « derniers mots » de Rabelais, parmi d’autres brillants traits d’esprit dans quelque manuel de français : Je m’en vais chercher le grand peut-être. (...) »

 

 

 

(p253)

 

Vers 549 : Tout en remettant les dieux à leur place, y

compris le grand D

 

Voici enfin le coeur du problème. Et ceci, je crois que non seulement l’institut (voir vers 517) mais également notre poète lui-même ne l’ont pas compris. Pour un chrétien, aucun Au-delà n’est acceptable ou imaginable sans la participation de Dieu à notre destinée éternelle, et ceci implique à son tour une juste punition pour chaque péché, mortel ou véniel. Je relève dans mon journal quelques notes au sujet d’une conversation que le poète et moi eûmes le 23 juin « sur ma terrasse après la partie d’échecs, une partie nulle ». je les transcris ici simplement parce qu’elles jettent une lumière fascinante sur son attitude vis-à-vis du sujet.

 

J’avais mentionné – je ne me souviens plus dans quel contexte – certaines différences entre ma confession et la sienne. Il est intéressant de souligner que la forme zemblienne du protestantisme est assez étroitement liée aux plus « hautes » Églises de la Communion anglicane, mais qu’elle a quelques magnifiques particularités de son cru. Dans notre pays, la Réforme eut à sa tête un compositeur de génie ; notre liturgie est pénétrée de riche musique ; nos enfants de chœur sont les plus délicieux du monde. Sybil Shade appartenait à une famille catholique, mais elle se forgea dès l’enfance, comme elle me l’a confié elle-même, « une religion à elle » – ce qui équivaut à généralement, dans le meilleur des cas, à un attachement tiède à quelque secte mi-païenne, ou, au pire, à un athéisme sans ardeur. Elle avait détaché son mari non seulement de l’Église épiscopale de ses pères, mais de toute forme de culte sacramentel. (...) »

 

 

 

(p255)

 

« (…)

 

KINBOTE : Pourtant, la désobéissance à la Volonté divine est une définition fondamentale du Péché.

 

SHADE : Je ne puis désobéir à quelque chose que je ne connais pas et donc j’ai le droit de nier la réalité.

 

KINBOTE : Allons donc ! Niez-vous également qu’il y ait des péchés ?

 

SHADE : Je ne puis en nommer que deux : le meurtre et l’infliction délibérée de la souffrance.

 

KINBOTE : Donc, un homme qui passerait sa vie dans une solitude absolue ne pourrait pas être un pécheur ? » (...)

 

 

(…)

 

 

« (…)

 

SHADE : La vie est une grande surprise. Je ne vois pas pourquoi la mort n'en serait pas une plus grande encore.

 

KINBOTE : Maintenant, je vous ai attrapé, John : dès que nous nions l’existence d’une Intelligence supérieure qui établit et administre nos au-delà individuels, nous devons accepter la notion indiciblement redoutable d’un Hasard qui s’étend jusqu’à l’éternité. Considérez la situation. À travers l’éternité nos pauvres spectres sont exposés à d’innommables vicissitudes. Il n’y a pas de recours, pas de conseil, pas de soutien, pas de protection, il n’y a rien. Le fantôme du pauvre Kinbote, l’ombre du pauvre Shade peuvent avoir commis un impair, peuvent avoir pris la mauvaise direction quelque part – oh, par pure distraction, ou simplement par ignorance d’une règle banale dans l’absurde jeu de la nature – s’il y a des règles.

 

SHADE : Il y a des règles dans les problèmes d’échecs : interdiction des solutions doubles, par exemple.

 

KINBOTE : Je pensais à des règles diaboliques susceptibles d’être rompues par l’autre partenaire aussitôt que nous arrivons à les comprendre. C’est pourquoi la magie goétique ne fonctionne pas toujours. Dans leur malice prismatique les démons trahissent les accords qui existe entre eux et nous, et nous voici une fois de plus dans le chaos du hasard. (...) »

 

 

 

(p260)

 

« Vers 596 : Il montre du doigt les flaques dans sa chambre

de sous-sol.

 

 

Nous connaissons tous ces rêves où s’infiltre quelque chose de stygien et où le Léthé a des fuites dans le sens lugubre d’une tuyauterie défectueuse. À la suite de ce vers, il y a un faux départ conservé sur le brouillon – et j’espère que le lecteur ressentira quelque chose du frisson qui descendit dans ma longue et souple colonne vertébrale quand je découvris cette variante :

 

 

L’assassin mort devrait-il essayer d’étreindre

Sa victime outragée à qui il doit maintenant faire face ?

Les objets ont-ils une âme ? Les grands temples

Et la poussière de Tanagra dussent-ils également périr ?

 

 

La dernière syllabe de « Tanagra » et les trois premières lettres de « dussent » forment le nom du meurtrier dont le shargar (fantôme débile) allait bientôt se trouver face à l’esprit rayonnant de notre poète. « Simple hasard ! » peut s’écrier le lecteur prosaïque. Mais laissez-le tenter de voir, comme je l’ai fait, combien de combinaisons semblables sont possibles et plausibles.

(...) »

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

(deuxième partie ici)

 

 

 

Source livre : éditions folio.

 

 

 

 

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