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Bernard de Montréal; Carlos Castaneda; Cours en Miracles; Eric Baret, Darpan... Auteurs divers...

L’onde tome 5, Les petits tyrans, Laura Knight-Jadczyk, extraits.

Publié le 19 Mars 2019 in Auteurs divers, L'Onde

 

Thèmes abordés : les « tampons » ; la psychopathie ; le vampire psychique ; les relations ; les agents ; la réalité théologique...

 

 

Chapitre 34- Introduction.

 

(p6)

 

« (…) Lisez ce que Gurdjieff écrit sur les tampons, et gardez à l’esprit qu’il s’agit des nombreux « programmes » ou « boucles cognitives » qui s’ancrent en nous dès l’enfance en conséquence de nos expériences et de notre conditionnement familial et social. Ces programmes ou boucles cognitives sont ce que Castaneda appelle « l’esprit du Prédateur ».

 

Vous pensez souvent d’une façon très naïve, disait-il. Vous croyez déjà pouvoir « faire ». Et il est vrai que se débarrasser de cette conviction est la chose du monde la plus difficile. Vous ne comprenez pas toute la complexité de votre structure intérieure, vous ne vous rendez pas compte que chaque effort, en plus des résultats souhaités – à supposer qu’il les donne – produit des milliers de résultats inattendus, souvent indésirables. Enfin vous oubliez constamment (c’est même là votre erreur la plus grave) que vous ne commencez pas par le commencement, avec une belle machine toute propre et toute neuve. Il y a derrière chacun de vous des années de vie fausse ou stupide. Toujours vous cédiez à vos faiblesses, toujours vous fermiez les yeux sur vos erreurs, essayant d’éviter toutes les vérités désagréables. Vous mentant constamment à vous-mêmes, vous justifiant, blâmant les autres, et ainsi de suite. Tout cela n’a pu que nuire à votre machine. Ici, elle est sale et toute rouillée par endroits ; là son mauvais fonctionnement à fait surgir des dispositifs artificiels. Ces dispositifs artificiels vont dès lors à chaque instant contrarier vos bonnes intentions.

 

Ils sont appelés « tampons ».

 

« Tampons » est un terme qui demande une explication spéciale. Chacun sait ce que sont les tampons des chemins de fer : des appareils amortisseurs de chocs. En l’absence de ces tampons, les moindres chocs d’un wagon contre un autre pourraient être très désagréables et dangereux. Les tampons atténuent les effets de ces chocs et les rendent imperceptibles.

 

Des dispositifs exactement analogues existent dans l’homme. Ils ne sont pas créés par la nature, mais par l’homme lui-même, bien que de façon involontaire. À leur origine, se trouvent les multiples contradictions de ses opinions, de ses sentiments, de ses sympathies, de ce qu’il dit, de ce qu’il fait. Si l’homme devait sentir durant sa vie entière toutes les contradictions qui sont en lui, il ne pourrait pas vivre ni agir aussi tranquillement que maintenant. Sans cesse des frictions se produiraient en lui, ses inquiétudes ne lui laisseraient aucun repos. Nous ne savons pas voir comment les différents « moi » qui composent notre personnalité sont contradictoires et hostiles les uns aux autres. Si l’homme pouvait sentir toutes ces contradictions, il sentirait ce qu’il est réellement. Il sentirait qu’il est fou. Il n’est agréable pour personne de se sentir fou. De plus, une telle pensée prive l’homme de sa confiance en lui-même, elle affaiblit son énergie, elle le frustre du « respect de lui-même ». D’une manière ou d’une autre, il lui faut donc dominer cette pensée ou la bannir. Il doit ou bien détruire ses contradictions ou bien cesser de les voir et de les éprouver. L’homme ne peut pas détruire ses contradictions. Mais il cesse de les sentir quand les tampons apparaissent en lui. Dès lors, il ne sent plus les choses qui résultent du heurt de vues, d’émotions et de paroles contradictoires.

 

Les « tampons » se forment par degrés, lentement. Un très grand nombre sont créés artificiellement par « l’éducation ». D’autres doivent leur existence à l’influence hypnotique de toute la vie environnante. L’homme est entouré de gens qui parlent, pensent, sentent, vivent par l’intermédiaire de leurs « tampons ». Les imitant dans leurs opinions, leurs actions et leurs paroles, il crée involontairement en lui-même des « tampons » analogues, qui lui rendent la vie plus facile. Car il est très dur de vivre sans « tampons ». Mais ceux-ci empêchent toute possibilité de développement intérieur, parce qu’ils sont faits pour amortir les chocs ; or les chocs, et eux seuls, peuvent tirer l’homme de l’état dans lequel il vit, c’est à dire l’éveiller. Les « tampons » bercent le sommeil de l’homme, ils lui donnent l’agréable et paisible sensation que tout ira bien, que les contradictions n’existent pas, et qu’il peut dormir en paix. Les « tampons » sont des dispositifs qui permettent à l’homme d’avoir toujours raison ; ils l’empêchent de sentir sa conscience.

 

 

Nous avons découvert que s’occuper du problème du narcissisme et de la psychopathologie au sein de notre monde était la voie la plus claire et la plus directe pour venir à bout des programmes – des tampons ou de l’esprit du Prédateur – ancrés en l’homme. Dans notre monde, la plupart des gens sont narcissiques, et la plupart d’entre nous sont élevés par des narcissiques. Le monde lui-même – la société, la culture, la science, la religion – est lourdement influencé par la psychopathie et, partiellement en raison de ses influences, la plupart des gens qui pourraient être psychologiquement équilibrés deviennent narcissiques ; c’est un mécanisme de défense, un système de tampons.

 

Ainsi, comme nous grandissons au sein d’un monde psychopathique/narcissique, nous développons en parallèle ces tampons qui nous séparent de notre véritable Moi et qui forcent notre machine à puiser abondamment dans les réserves énergétiques de l’âme rien que pour continuer à fonctionner.

 

Aussi abordons-nous le problème de façon très pragmatique et concrète. On ne peut rien faire tant qu’on n’a pas nettoyé sa psyché, ce qui implique d’enlever les tampons, de passer mentalement en revue sa machine de façon attentive et approfondie, de la nettoyer, de la recâbler et, par-dessus tout, de vivre de nouvelles expériences qui aideront au processus de recâblage – c’est à dire à l’installation de nouvelles connexions – au sein d’un environnement propice à ce type de travail.

 

Ensuite, il est nécessaire de comprendre en profondeur pourquoi le monde est dans un tel état – comment nous avons pu en arriver là - , ce qui implique d’étudier la psychopathie. L’étude de la psychopathie est utile pour une autre très bonne raison : lorsque vous en venez à discerner très clairement les caractéristiques saillantes du psychopathe, vous devenez à même de déceler les traces d’influences psychopathiques dans votre propre configuration interne. Les psychopathes sont comme des caricatures, des portraits exagérés. Leurs caractéristiques les plus prononcés vous permettent de reconnaître ces influences en vous-même, en plus atténuées. »

 



 

(…)

 

(p17)

 

« (...) En règle générale, notre réalité n’encourage pas la récapitulation. Notre réalité nous enseigne à « pardonner et à oublier », à « se réconcilier », et à raisonner strictement selon des critères de troisième densité. Nous commençons à réaliser qu’il s’agit là d’un programme, et que ce programme est la cause de bien des souffrances chez bon nombre d’entre nous : nous essayons de « faire ami-ami » dans des situations qui n’ont de toute évidence rien « d’amical ».

 

Nous sommes si facilement persuadés par autrui de cesser nos observations, réflexions et analyses et de ne pas faire de choix qui serait fondé sur ces perceptions. »

 

« Un point crucial est que la Matrice, le Prédateur, ou les contrôleurs SDS de quatrième densité ne veulent pas que nous soyons aux commandes de notre propre vie en nous fondant sur ce que nous voyons lorsque nous récapitulons. Ils ne veulent pas que nous « détections le programme » et refusions de le déclencher. Ils ne veulent pas que nous décelions les signes nous indiquant que nous sommes en train de nous faire vider de notre énergie, ni que nous apprenions qu’il est non seulement acceptable, mais également nécessaire de couper les ponts avec les individus qui nous soutirent notre énergie. »

(...)

 

« Nous avons le droit de changer d’avis aussi souvent que notre esprit change. Et si nous avons l’esprit ouvert, en harmonie avec les possibilités infinies du cosmos, ces changements peuvent être pour le moins fréquents. »

(…)

 

« Nous en venons ici au point central : lorsque nous déterminons que nos champs énergétiques sont incompatibles avec ceux d’un autre individu ou qu’il y a soutirage d’énergie, nous avons le droit de choisir de nous dissocier de cet individu. Non seulement nous en avons le droit, mais si nous cherchons vraiment à acquérir une connaissance supérieure, cela est une nécessité. »

 

 

 

Chapitre 36- Un étrange intermède.

 

(p81)

 

« La comparaison avec Matrix n’est pas seulement utile en ce qu’elle décrit l’ensemble de notre réalité ; l’histoire d’un groupe qui s’efforce de contourner la Matrice, de réveiller les gens, correspond à nos propres expériences, même jusque dans les personnages ! Franck évoque typiquement Cypher. Lorsque Franck prétend sans cesse que sa naissance est une erreur, c’est Cypher qu’on entend dire : « Je sais ce que tu penses, parce que je pense comme toi. En fait, pour être honnête, j’y pense depuis que je suis ici. Pourquoi, oh pourquoi n’ai-je pas pris la pilule bleue ? ».

 

À un moment on voir Cypher dans un restaurant chic en train de découper un steak tandis que l’Agent Smith lui demande : « Marché conclu M. Reagan ? » Cypher : « C’est drôle. Je sais que ce steak n’existe pas, je sais que lorsque je le mets dans ma bouche, c’est la Matrice qui dit à mon esprit que ce steak est saignant et délicieux. Au bout de 9 ans, vous savez ce que j’ai compris ?… Les ignorants sont bénis. (…) Je ne veux me souvenir de rien ! De rien ! Compris ? Et je veux être riche, je veux être quelqu’un d’important. Un acteur, par exemple. Vous pouvez faire ça ? »

 

Et l’Agent Smith de répondre : « Tout ce que vous voudrez M. Reagan. »

(...) ».

 

 

Chapitre 37- Une vile superstition.

 

(p95)

 

« Au fil de nos échanges avec les C’s, nous en sommes peu à peu arrivés à considérer l’hypothèse de la réalité-Matrice. Évidemment, les premiers temps, nous n’avions aucune métaphore pour illustrer ce que nous étions en train d’apprendre ; il est clair que nous tracions la carte d’un territoire inconnu : celui des dynamiques de l’âme. Le thème principal était celui d’un « drame théologique » entre les « dieux » ou les êtres de niveaux supérieurs de polarité tant positive que négative.

 

Certes, l’idée n’est pas totalement nouvelle, mais les C’s nous la décrivaient en des termes scientifiques – ceux de la physique hyperdimensionnelle – et nous encourageaient à l’explorer et l’appréhender pour une raison très simple : la prise de conscience. Ils nous disaient que c’est la conscience qui nous lie à notre réalité, et qu’en prenant conscience, de façon interactive, de la réalité supérieure, nous dépassons nos limites humaines ordinaires. En outre, lorsque nous élargissons notre conscience et agissons en fonction de celle-ci, nous cultivons cette partie de nous-mêmes qui, à mesure qu’elle se développe, finit par « correspondre » au niveau supérieur.

 

Quelqu’un a dit un jour qu’une personne agit pour deux raisons : la raison qu’elle donne, et la « véritable raison ». Nous nous doutions qu’il existait une raison plus profonde dissimulée sous la raison psychologique : la « raison théologique », qui se manifestait et utilisait la « véritable raison » ; notre but était d’accéder à cette « réalité théologique ». »

(…)

 

« Apprendre à naviguer à travers le labyrinthe des relations humaines, être capable de discerner la « véritable raison » derrière les actes des personnes avec qui nous échangions, était rapidement devenue une priorité. (...) »

(…)

 

« Nous commencions à prendre peu à peu conscience qu’une personne pouvait très bien avoir des problèmes psychologiques et être tout de même orientée vers le Service d’autrui. Mais elle pouvait aussi tendre vers le Service de soi. (…) Nous commencions à comprendre que fermer les oreilles aux mots que les autres utilisaient pour nous leurrer et nous enjôler, et observer uniquement les actes, était la clé du discernement. »

 

 

 

Chapitre 39- Le vampire féminin.

 

(p136)

 

« (…) Les processus neurochimiques peuvent énormément influencer nos perceptions. Notre façon habituelle de voir les choses peut changer de façon dramatique en un instant, lorsque l’âme subit un choc. Et le plus souvent, après que le choc s’est estompé, le retour aux habitudes programmées ou acceptées par le consensus brouille progressivement la clarté de notre vision, et nous nous rendormons, retournons à nos illusions et à nos constructions narcissiques du réel. (...) »

(…)

 

« La question qu’on pourrait se poser est : pourquoi considérer une telle vision de soi-même, en apparence positive comme narcissique ? Ceux qui sauvent leur prochain, font le bien, guérissent, sont maternels, etc., ne poursuivent-ils pas la voie du service d’autrui ?

 

Oui, c’est la cas. La différence est : leur comportement se fonde-t-il sur la vérité, ou sur le wishful thinking ? (…)

 

Tous ceux qui vivent au sein de cette réalité sont prédateurs ou proies à des degrés divers. »

 

(p139)

 

« Autrement dit, lorsque nous sommes enfermés dans une dynamique fondamentalement SDS, il n’y a pas de partage équitable d’énergie. L’un des protagoniste joue le rôle du prédateur, l’autre lui sert de nourriture énergétique (ou vive versa), et les énergies des deux protagonistes leur sont soutirées et transférées vers un être supérieur qui manipule la situation dans ce but exprès. Il n’est pas toujours aisé de discerner cette dynamique, à moins d’être pleinement conscient de la réalité théologique et d’apprendre à lire les signes les plus subtils. La Matrice est conçue très intelligemment, tout est fait pour qu’elle reste cachée mais, comme tous les systèmes mécaniques, elle n’est pas parfaite. En prenant conscience et en faisant preuve d’une vigilance soutenue, on peut arriver à voir l’homme derrière le rideau. »

 

(p145)

 

« Bien sûr, il est vrai qu’un vampire psychique ne devient pas vampire sans avoir d’abord été mordu et infecté. Les psychologistes jungiens tendent à penser que l’infection se transmet de parent à enfant, que cet état découle du fait d’avoir été traumatisé par ses parents très tôt dans l’enfance. Il semble certes avéré que le programming parental est l’un des moyens par lequel se répand l’infection, mais il semble aussi que quelque chose de bien plus pernicieux soit à l’œuvre : l’action des êtres hyperdimensionnels – l’archétype littéral du vampire ancien. »

(…)

 

« La voie SDS est en essence le choix par défaut de cette densité. Et, en tant que choix présenté comme naturel par les Contrôleurs de la Matrice, c’est généralement le plus facile. C’est la voie de la facilité qui préconise de succomber à ses émotions ou à l’intelligence du cœur telle qu’elle est promue de nos jours. C’est aussi très souvent le choix le plus évident, le choix raisonnable et sensé, ou même logique. Ce caractère « évident », « raisonnable » et « logique » est bien sûr fondé sur les règles de la Matrice qui régissent notre réalité.

 

A contrario, les choix SDA sont bien plus difficiles à discerner. Faire ce choix et s’y tenir relève donc plus du défi. (...) »

 

« Apparemment, on ne fait pas ce choix une fois, mais quotidiennement – à chaque instant de sa vie ; lorsqu’on gagne ne serait-ce qu’une seule petite bataille contre la nature mécanique de la réalité SDS et de ses choix par défaut, lorsqu’on pénètre ne serait-ce que temporairement dans le monde SDA, on renforce sa capacité – lentement certes, mais sûrement - à faire le prochain choix SDA qui se présentera à nous. Pour la plupart, ces choix consistent non seulement à voir ce qui est, mais aussi à choisir comment répondre à cette vision de la réalité : de façon créative ou destructrice, par la vérité ou le wishful thinking et les opinions personnelles narcissiques. »

 

(p147)

 

« Dans un sens très réel, le domaine de la psycho-criminologie offre une bonne description du vampire psychique, ou de la machine à dévorer SDS. Les principaux traits de la personnalité criminelle sont la faiblesse, l’immaturité et la propension à se faire des illusions, alliés à l’impulsion de tromper les autres. (…)

La pensée profonde requiert de gros efforts d’un certain type, et nombreux sont ceux qui ne veulent tout bonnement pas s’en donner la peine. C’est trop de travail pour eux. (…)

 

Ce genre d’individus est très fort en auto-justification et en rationalisation de ses actes. Il excelle également dans l’art de susciter la compassion et les émotions d’autrui. Sa capacité à fermer les yeux sur ce qu’il ne veut pas voir ni admettre est également bien développée. Il est généralement lâche, mais avec une caractéristique particulière : sa plus grande crainte étant que les autres le considèrent comme faible, il se crée un personnage d’une force et d’une puissance grandiloquentes qui n’existe tout simplement pas.

 

Les criminels sont également hypersensibles à ce que les autres leur disent, et se mettront en colère démesurée lorsqu’ils ont l’impression qu’on les dénigre. Dans le même temps, ils sont totalement insensibles aux sentiments des autres, envers qui ils pourront faire preuve d’une grande cruauté. Bien sûr ; quand ils veulent se servir d’une personne, ils se mettront en quatre pour feindre la compassion à son égard.

 

Pour citer un criminologue, l’esprit criminel souffre d’un système de blocage défectueux. En d’autres termes, (…) il souffre de wishful thinking. Ces personnes sont aveugles et sourdes à tout ce qui contredit leur vision d’elles-mêmes et du monde. Elles voient littéralement les choses différemment.

 

Certes, nous souffrons manifestement tous de cette condition à des degrés divers. Et c’est précisément ce wishful thinking qui nous maintient enfermé dans la Matrice. Aussi étrange que cela puisse paraître, étudier l’esprit criminel peut avoir le même effet sur nous que les fantômes de Noël eurent sur Ebenezer Scrooge : cela nous permet de mieux prendre conscience de la réalité que nous ignorons.

 

Les vampires en phase de développement pourront tenter de toutes leurs forces de dissimuler la graine du vampire qui sommeille en eux en accomplissant de bonnes actions. Cela n’est évidemment pas conscient de leur part. À ce stade, la vision narcissique qu’ils ont d’eux-mêmes est tellement puissante que regarder dans un miroir et y voir le véritable vide de l’âme leur est impossible. Un tel événement provoquerait l’effondrement total de toute la structure de la personnalité, et les mécanismes de défense du subconscient sont là pour empêcher un tel effondrement.

 

Au lieu d’affronter les véritables problèmes, de reconnaître sa noirceur intérieure, d’admettre ses erreurs, ses mensonges et ses manipulations au lieu de ressentir un véritable remords, et de demander sincèrement de l’aide, le vampire cherchera désespérément à éradiquer par tous les moyens possibles ce que, en son for intérieur, il soupçonne sur lui-même. Sa méthode principale est d’accomplir de bonnes actions tout en projetant la noirceur de sa propre âme sur quelqu’un d’autre. (...) »

 

« (…) Le vampire humain sera persuadé que, en adoptant une certaine conduite, il pourra – peu à peu – éradiquer l’ombre tant crainte qui hante son esprit. Bien sûr, pour un tel individu, les ténèbres sont « au-dehors ». Cette attitude devient alors l’outil dont se sert le vampire en chef en haut de la pyramide alimentaire pour à la fois augmenter ses chances de se nourrir, et en même temps détruire tout ce qui peut menacer le statu quo.

 

Les mythes sur les vampires nous disent que tendre un miroir à un vampire (dans son sens littéral) est une entreprise périlleuse. En termes psychologiques, tendre un miroir à une personne chez qui l’archétype du vampire est actif est également problématique, au mieux. Confrontée à un tel miroir, cette personne aura le choix entre trois réactions : le déni, l’évolution ou le désespoir. (…)

 

Celui qui choisit de ne pas changer et d’évoluer, de ne pas reconnaître le vide de l’âme, choisit dans les faits de devenir un vampire à part entière. Ce genre de personne est incapable de la moindre compassion authentique, mais elle pourra prendre d’innombrables formes afin d’éradiquer ce qui menace sa survie de vampire.

(…)

 

La matrice soutient et encourage une telle attitude. La réalité illusoire, marquée par le wishful thinking, dans laquelle vit le vampire repose sur l’absolue conviction de faire partie de la lumière – d’être spirituellement supérieur – et qu’il est nécessaire de détruire quiconque lui tend le miroir et lui renvoie l’horrible vérité de ses mensonges et des imperfections – une vérité étayée par des faits et des témoins. Le vampire mobilisera toute son énergie pour attaquer et détruire ; pour bannir les ténèbres, afin de pouvoir vivre dans l’éternelle lumière qui lui a été promise en récompense de son « service ».

 

Le vampire pernicieux qui a entraperçu son vide intérieur et qui a projeté ce vide sur autrui sait d’instinct qu’il lui faut utiliser ses « autres formes » pour survivre et, au final, détruire toute menace posée à son existence. Ces autres formes pourront inclure, au début, un changement apparent d’attitude qui se manifestera, une fois encore, par la croyance selon laquelle en accomplissant de bonnes actions, il pourra vaincre le vampire « là-bas, au-dehors ». Il accordera des faveurs aux autres, croyant qu’il s’agit d’un acte positif, compensatoire, qui lui assurera le salut. Mais tout au fond de son cœur, il sait que celui à qui il fait une faveur est quelqu’un à qui il a causé du tort. En fait, il croit que rendre service à la personne à qui il a causé du tort sans confesser ces torts, ni même les admettre, constitue d’autant plus une bonne action. »

(…)

 

« Dans certains cas, lorsque la noirceur qui est en lui devient trop lourde à porter, il la projettera sur tout un groupe d’individus. Ensuite, il partira à la recherche d’un groupe de voisins et d’amis qui ont la même noirceur en eux et qui veulent aussi la décharger sur quelqu’un. Ensemble, ils choisiront un groupe sur lequel projeter leur immoralité et leur iniquité démultipliées. Ainsi, ils n’auront pas à cacher leur noirceur, car ensemble, ils pourront s’adonner publiquement à une orgie de projection. Ils croient que s’ils parviennent à détruire tous ceux sur lesquels ils ont projeté leurs ténèbres, ils seront collectivement purifiés et se retrouveront blancs comme neige.

 

Le seul problème est que dans ce genre de dynamique, où les individus sont pris dans les miasmes de la débauche vampirique, l’ombre individuelle et collective ne fait que grandir, et à mesure qu’elle grandit, les individus devront surenchérir dans la projection, afin de se purifier. Ils ne se rendent pas compte que, peu à peu, par étapes, ils sont en train de tuer leurs propres âmes. En effet, en nourrissant le vampire en eux, ils renforcent l’archétype du vampire. Ceci est la manifestation de la dévoration de l’âme de la victime infectée par les vampires hyperdimensionnels, et donc une manifestation de la réalité théologique.

 

Bien entendu, comme je l’ai déjà fait remarquer, cela se fait progressivement.

 

Lorsqu’un escroc trompe délibérément les gens, il met ses sentiments humains de côté – il les compartimente. (…)

 

Toutes les études psychologiques nous montrent que s’il continue sur cette voie suffisamment longtemps, il finit par devenir de moins en moins humain avec tout le monde. Tel Dr JEKYLL et Mr HYDE, à chaque fois qu’il cède au comportement SDS ou au wishful thinking, à chaque fois qu’il ne résiste pas et qu’il ne surmonte pas ce comportement, ce dernier se renforce. (...) »

 

 

 

Chapitre 40- La Cour des Sept. (p153)

 

« Je dois insister sur un point absolument essentiel (…) : c’est dans le contexte de notre vie de tous les jours que l’Univers répond à nos questions. Apprendre à lire les symboles de la réalité nécessite d’examiner nos expériences et d’en extraire la « substantifique moelle » afin de progresser dans notre apprentissage. Si nous ne cessons de répéter les mêmes erreurs, sommes-nous vraiment en train d’apprendre ? Il faut remarquer que le genre d’erreurs que les gens font le plus souvent, le genre d’erreurs qui causent le plus de souffrances à tous les niveaux de la société, est d’ordre relationnel.

(…)

 

Si ce sont bien nos énergies qui sont en jeu au sein de nos relations, et si notre niveau d’énergie est crucial à notre développement, alors choisir avec qui nous créons ou non des liens psychologiques intimes prend une importance capitale.

 

Cette vérité va totalement à l’encontre de ce que nous enseigne la société. Nous sommes censés pardonner et oublier, donner le bénéfice du doute, faire des compromis (…). Et si tous ces principes n’avaient pour unique but que de nous maintenir dans des relations qui nous réduisent à l’état de nourriture ? De nous empêcher de récupérer assez d’énergie pour grandir ? »

 

« Notre culture nous dissuade de parler de ces sujets ; d’analyser après-coup nos relations pour y découvrir les indices ou les signes à rechercher si nous voulons éviter de refaire les mêmes erreurs ; de transmettre des informations sur les processus neurochimiques – sur la façon dont nos hormones peuvent ( et c’est le cas la plupart du temps) contrôler nos processus de pensée, et donc nos choix et les expériences qui en découlent. (...)

(…)

 

Dans un tel contexte, nos choix quotidiens prennent un sens bien différent.

 

Pris individuellement, on pourrait penser que le choix de « Suzie Brillant » de retourner vers son petit ami qui la maltraite – parce que la Bible lui a enseigné l’importance du pardon, et que sa psy lui a dit qu’il était essentiel de faire des compromis – est sans conséquence, dans le Grand Ordre cosmique des choses.

 

Mais multipliez ce choix par millions chaque jour (le résultat étant que Suzie continue à nourrir la matrice), et le problème prend une ampleur planétaire.

 

Tout être humain qui continue de faire des choix fondés sur les mensonges de la Matrice, et dont les échanges avec autrui sont de nature à servir (c’est à dire à nourrir) la hiérarchie SDS, contribue à l’existence de cette hiérarchie et à sa domination sur notre réalité. La lutte entre les forces antagonistes pour le contrôle de la planète se fait à travers nous ! C’est aussi simple que cela.

 

Il est donc extrêmement important de développer notre capacité à analyser et à identifier ces dynamiques. (…) »

 

 

(p162)

 

18/04/95

 

Q : (L) Ça ne pose pas de problèmes si nous posons quelques questions sur la situation que nous vivons depuis le mois dernier ?

R : Non.

Q : (L) Bon, y a-t-il un moyen d’accéder aux informations dont j’ai besoin, parce que nous devons faire un topo sur ce qui s’est passé ?

R : Ouvert.

Q : (L) Est-ce qu’une personne au sein du groupe ou ici dans cette pièce a déjà été envoyée ici dans le but exprès de rompre nos échanges ?

R : Si c’est le cas, c’est à toi de le découvrir afin d’apprendre et de grandir.

Q : (L) Ça explique en partie ce qui s’est passé ici ?

R : Fortes chances.

Q : (L) Eh bien, on chauffe.

R : Rappelle-toi qu’on peut se faire manipuler par autrui.

Q : (L) Dans ce cas, qui se faisait manipuler ?

R : Nous voulons dire que quelqu’un peut avoir l’air d’être un « agent » alors qu’en réalité, le contrôle vient d’ailleurs ; et c’est particulièrement vrai lorsque le prétendu « agent » est d’une nature bonne, simple et apparemment stable.

Q : (L) OK, vous dites que le contrôle pourrait venir d’ailleurs. Est-ce exact ?

R : Oui.

Q : (L) : Et ce contrôle serait de troisième ou de quatrième densité ?

R : L’un ou l’autre, ou un peu des deux.

Q : (L) Dans ce cas spécifique, je préférerais de loin penser qu’une personne a été utilisée ou manipulée par d’autres forces. Mais alors, elle serait potentiellement incontrôlable. Ai-je raison ?

R : À toi de juger.

Q : (L) Pouvons-nous identifier la source du contrôle dans ce cas spécifique ?

R : Nous avons parlé de découverte et d’apprentissage, un peu plus tôt.

Q : (L) Donc c’est à nous de résoudre cette affaire-là ?

R : Le faire vous sera fort bénéfique dans le « futur ».

Q : (F) En quoi ?

R : Afin de reconnaître les « symptômes » potentiellement récurrents.

Q : (L) Dans ce cas-ci, nous en avons parlé, et il semble que ce soit déjà récurrent. Nous avons des gens qui débarquent et sont tout excités, ils donnent de l’énergie, de l’argent ou autre, ils débordent d’enthousiasme, et ensuite, ils perturbent tout.

R : Oui. Tu es déjà en train d’apprendre.

 

 

Chapitre 41- Agents secrets d’Alpha1.

 

(p185)

 

« Le lecteur devrait toujours garder à l’esprit que lorsque nous parlons des petits tyrans, nous parlons d’agents de la Matrice tels que décrits dans le film Matrix. Autrement dit, n’importe qui peut – en un instant – subir le « téléchargement » d’un « programme agent » et commencer à se comporter comme un petit tyran pour la première fois de sa vie. De la même manière, lorsqu’un agent a rempli son rôle et n’a plus d’utilité, il peut être désactivé, et l’individu poursuivra tout simplement sa petite existence tranquille sans jamais embêter personne – à moins que/jusqu’à ce qu’on ait à nouveau besoin de lui.

 

À dire vrai, chacun de nous peut, à n’importe quel moment, être activé et jouer le rôle du petit tyran dans la vie de quelqu’un d’autre ! Toutefois, lorsqu’on s’engage sur la voie du guerrier ou du candidat SDA (…) cela est moins probable. La raison en est que la prise de conscience et la reconnaissance de ce risque constituent la défense du guerrier contre ce type de manipulation. Comme le suggère Don Juan, l’un des traits principaux du guerrier est l’auto-examen. Le guerrier est centré sur lui-même, non de façon égoïste, mais au sens où il procède à un examen total et continu du soi. (...) »

(...)

 

« (…) Quiconque nie le risque d’être utilisé comme agent est un partenaire dangereux pour celui qui est éveillé à cette possibilité. Ces individus peuvent être activés/désactivés sur commande. »

 

 

Chapitre 43- La tradition.

 

(p226)

 

« Une caractéristique importante de ce de qui en vint à être connu sous le nom de Quatrième voie est qu’il ne s’agissait pas d’une religion : il n’y avait pas de dogme, pas de systèmes de croyances, et chaque idée et pratique devaient être vérifiées par l’observation et l’expérimentation personnelles. Ni la dévotion ni la croyance n’étaient essentielles. L’important était l’effort, l’étude de soi, le sacrifice de soi au sens vrai du terme, et la compréhension. En outre, l’effort devait être totalement volontaire.

 

Le thème central du travail de GURDJIEFF était qu’un individu pouvait s’éveiller grâce à des efforts particuliers, en utilisant le doute, les chocs (portés à ses propres croyances, ses notions préconçues et ses habituelles façons de penser, ressentir et de se comporter), la souffrance et la négativité de la vraie vie, de façon à développer la capacité à étendre intentionnellement les processus internes d’absorption consciente d’impressions, ceci afin de stimuler et de renforcer la prise de conscience/l’attention à différents niveaux d’être. Le but de cet effort était de développer une qualité particulière, qui permettrait d’explorer les processus du soi psychologique et organique afin de préparer le terrain propice au développement du soi supérieur – qui est plus que la somme de ses parties. La qualité recherchée était celle de l’esprit supérieur capable d’observer le soi de façon impartiale, tel qu’il est – non tel qu’il était imaginé ou désiré – afin de « faire germer le grain de sénevé » de l’essence – étape nécessaire à la formation d’un corps supérieur et à la cristallisation d’une âme.

 

L’observation du soi et du monde tels qu’ils sont provoque une forme de souffrance que seule la vérité impersonnelle peut causer. Pratiquer cette observation de façon répétée peut briser la gangue de la Matrice. »

(…)

 

« GURDJIEFF enseignait que, puisque nous sommes tous Un, ce que chacun fait pour lui-même en termes de développement et d’éveil personnels, le fait aussi pour les autres, car lorsque nous nous extrayons de la dynamique alimentaire où chacun se nourrit d’autrui, nous sommes alors en mesure d’aider les autres à s’en extraire aussi. Nous sommes les protecteurs de notre vie intérieure – l’essence du Divin - , et en la protégeant des prédations de ceux qui cherchent à la dévorer, à l’utiliser et à abuser de nous, nous protégeons et défendons cette partie spirituelle de nous-même qui recherche la pleine manifestation et la « naissance » en ce monde - « que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel ». Ce soi Divin, cette essence de Dieu qui est la semence de l’âme, est caché, enfoui sous le voile de la fausse personnalité, qui consiste très souvent à faire des « gentillesses et des politesses » et à ne voir que le « bien » autour de soi, alors qu’en fait, nous vivons dans une réalité au sein de laquelle très peu de « bonté » se manifeste véritablement, car nous sommes soumis à un système de contrôle matriciel qui se nourrit de l’énergie de la souffrance suscitée par les croyances en de telles illusions, qui sont en outre violées de manière répétée.

 

La Matrice nous apprend à souffrir « vertueusement », à ne jamais nous révolter contre le système de contrôle et à tendre l’autre joue. Puisque nous sommes tous Un, à chaque fois que nous autorisons le viol de notre libre arbitre, c’est le viol de tous les autres, et de la vie elle-même, que nous autorisons. À chaque fois que nous « apaisons » le Prédateur, non seulement nous le laissons se nourrir de notre énergie, mais nous lui permettons de continuer à consommer les autres. À chaque fois que nous nous taisons ou tournons la tête pour éviter de faire face au mensonge, nous nourrissons le Prédateur et lui permettons de se nourrir des autres. À chaque fois que nous ne sommes pas véritablement nous-mêmes, à chaque fois que nos choix ne sont pas libres – parce que nous sommes ignorants et inconscients – alors tous ceux à qui nous sommes liés et dont nous sommes responsables se voient de la même manière privés de libre arbitre. « Utiliser le présent pour réparer le passé et préparer le futur », disait GURDJIEFF. »

 

 

Chapitre 47- La réalité théologique. (p329)

 

« Dans ce chapitre, j’aborde ma prise de conscience grandissante du rôle de la Matrice, rôle qui consiste, entre autres, à dissimuler la réalité théologique, et de l’extrême difficulté qu’il y a à se libérer de l’illusion selon laquelle notre réalité n’est que ce qu’elle paraît. Même si j’en étais inconsciente à l’époque, tous les évènements de cette période étaient le simple résultat de forces qui s’emploient à terrifier l’individu en phase d’éveil, à le convaincre de se rendormir ou, si cela est impossible, à l’épuiser, à détruire sa santé, ou, en tous les cas, à l’empêcher de se réveiller. (...) »

(…)

 

« Lorsque nous prenons en compte les programmes familiaux, religieux et sociétaux – qui sont plus ou moins les mêmes pour tout le monde, à de légères variations près – nous réalisons qu’il est vraiment difficile d’aller contre les programmes du genre « donner le bénéfice du doute », « tendre l’autre joue », « passer l’éponge », « faire la paix », « faire ami-ami », « si tu ne peux pas dire quelque chose de gentil, tais-toi », et ainsi de suite. Notre culture, nos diverses théories psychologiques nous apprennent à « faire des compromis », nous incitent à tenter de « résoudre les problèmes ensemble », ou à régler nos propres problèmes personnels de manière à ce que les actes d’autrui ne nous affectent pas. (…) »

 

(p361)

 

« Je voulais savoir par quel mécanisme nous nous laissons entraîner dans ces pièges consistant à croire à tort que nous agissons par amour ; à donner alors qu’il ne s’agit pas vraiment de don ; à penser que nous faisons quelque chose de juste, alors qu’en réalité, tout ce que nous faisons, c’est semer les graines du désastre lorsque nous privons quelqu’un de ses propres leçons.

 

Je voulais savoir pourquoi cela fait aussi mal – physiquement – de renoncer à ce mode de fonctionnement lorsque nous prenons enfin conscience que nous ne faisons pas vraiment « bien » lorsque nous « aidons » les autres de cette façon. Qu’est-ce qui nous rend aveugles et nous empêche de voir la vérité ? Je connaissais déjà la réponse : les émotions. Mais je voulais savoir où, quand et comment tout commençait.

 

28/04/96

 

Q : (L) (…) Maintenant, nous avons parlé de tas de sujets ici, et ce qui m’intéresse en priorité ces temps-ci, c’est le piège des émotions. Je voudrais savoir si ce piège nous est imposé par des sources externes ?

R : La formule est « imposée ».

Q : (L) Quelle est la formule ?

R : Schéma préétabli, comme un labyrinthe.

Q : (L) OK. Et quel est le moyen le plus efficace de sortir de ce labyrinthe de contrôle émotionnel ?

R : Calcule.

Q : (L) Y a-t-il quoi que ce soit que l’on puisse faire, lorsqu’on est en train de s’extirper d’un piège émotionnel, pour arrêter ou apaiser la douleur ? Ça fait littéralement mal.

R : Pas besoin d’apaiser.

Q : (L) Bon, une fois qu’on a traversé tout ça, plus particulièrement une fois qu’on a vu que c’était un piège, ça ne fait plus mal – ou ça diminue. Une autre chose est que nous avons tous été entraînés dans des pièges émotionnels, apparemment depuis la naissance, et que cela nous a affectés. Est-ce le cas de tout le monde ?

R : Tout le monde ? Non, la plupart, oui.

(…)

 

Q : (L) Bon, mes infections oculaires, mes problèmes d’oreilles, mon extinction de voix persistante… est-ce que tout ça fait partie du processus d’attaque ?

R : Oui.

(…)

 

22/06/96

 

Q : (V) Il y a plusieurs semaines, plusieurs d’entre nous ont commencé à souffrir de bouffées de chaleur internes, d’insomnie et d’autres maux. Qu’est-ce donc ?

R : Image. Conjonction profonde de liaison fibreuse dans la structure de l’ADN.

Q : (V) Eh bien, je veux savoir si, quand je ressens cette chaleur, c’est dans ma tête que ça se passe, ou si ma température corporelle augmente vraiment ?

R : Seulement en quatrième densité.

Q : (V) Je ne comprends pas.

R : Percée, il va falloir t’y habituer !

Q : (V) Cela veut-il dire que nous sommes en train de vivre une percée de la quatrième densité ?

R : Image.

(…)

Q : (L) Lorsque vous dites « conjonction profonde de liaison fibreuse », cela veut-il dire que nous sommes en train d’établir une liaison avec un corps de quatrième densité qui est en train de grandir, de se développer ?

R : Lentement mais sûrement. (…)

 

 

 

 

Livre Source : Les éditions Pilule Rouge.

 

 

 

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