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Bernard de Montréal; Carlos Castaneda; Cours en Miracles; Eric Baret, Darpan... Auteurs divers...

Le Maître jardinier, Laurent Levy, Utube,

Publié le 25 Mars 2019 in Laurent Levy, Cours en Miracles, Auteurs divers

 

« Alain : Je ressentais déjà des résistances avant de venir ici, à l’instant. Alors que j’avais un fort désir de le faire ; mais je n’ai pas laissé le temps aux résistances de s’installer, je me suis dit  « hop !, faut que j’y aille tout de suite ».. Moi, ça fait un bout de temps que je suis sur ce chemin, en ce moment il y a beaucoup de percées qui se font, il y a beaucoup de choses qui se fissurent, il y a du changement qui s’amorce..

On parlait de yo-yo tout à l’heure et il y a encore beaucoup de yo-yo en moi, je fais des allers-retours tu vois.

 

Laurent : Des allers-retours entre quoi et quoi ? Dans ton vocabulaire à toi, ça m’intéresse.

 

Alain : Entre mes vrais aspirations, mes vrais désirs, et puis le fait de donner encore l’image aux autres de l’ancien Alain. Pour ne pas déplaire.. Oui, donc une profonde peur d’être moi-même quelque part. Mais cette peur là elle est quand même « contrée » par un désir que je trouve très puissant en ce moment, qui est le désir d’être une pleine expression d’être ce que je suis. (…) C’est comme si en même temps, il y avait le besoin de passer la seconde, le besoin de passer à une vitesse supérieure, parce que, je ressens vraiment le besoin maintenant, de descendre « profond », il ne faut plus que cela reste Que mental, bien sûr ce n’est pas que mental, mais en même temps je sens que quelque chose n’est pas suffisant, ce n’est pas suffisant..

 

Laurent : Ce que j’entends c’est une expression du vrai désir. Mais 100 %.

 

Alain : Mais heureusement, je le ressens comme ça, cela s’est fait progressivement cette ouverture à notre pleine responsabilité ; parce que je l’avais déjà entendu maintes et maintes fois.. Au début lorsque j’entendais ça : « qu’est-ce que tu choisis ? », je me disais « je choisis rien moi (rires), je suis victime du monde, de toutes sortes de choses quoi.. ». Et maintenant je suis arrivé quasiment au pied du mur, où cette compréhension, cet acquiescement à la pleine responsabilité, elle doit s’ancrer, elle doit vraiment s’intégrer. Alors, je n’ai pas de question.. Simplement peut être qu’en faisant cela devant tout le monde, ça va ancrer mon vrai désir d’avantage, je ne sais pas.

 

Laurent : hum hum.

 

Alain : Il y a peut-être encore des choses qui coincent, je ne sais pas. Parce que je suis toujours en train de chercher des réponses, je vais sur internet, j’écoute, j’écoute.. mais j’ai besoin d’aller plus loin que ça. Là, dans le changement qui est en train de se faire dans ma vie, en ce moment, je commence à comprendre, dans mes paroles, face à mes enfants, face aux personnes que je connais, je commence à m’affirmer devant mes choix. Je sais que ça grince des dents partout, et maintenant je me dis « peu importe ce que pensent les autres, vraiment ce qui compte c’est ce que je ressens, quoi. » Et je trouve que ce sont des pas importants que j’ai fait, et je sais aussi que c’est cela qui commence à m’ouvrir des portes ; le fait de cette décision, la vraie décision quand elle se fait, vraiment, cela commence oui, à ouvrir des portes. Alors est-ce que c’est forcer les choses de vouloir aller plus vite ou plus profond, ou au fond je ne sais pas ; c’est peut-être une question mentale, je ne sais pas.

 

Laurent : Qu’est-ce que t’en penses ? Est-ce que c’est forcer les choses de vouloir aller plus en profondeur ?

 

Alain: Non, finalement non (…) Car il peut y avoir un certain confort à un moment de se dire que je suis dans une belle spiritualité, je comprends plein de choses de la vie, de ma vie ; oui mais ce n’est pas suffisant, parce que.., il y a comme une insatisfaction, ce n’est pas assez.

 

Laurent : C’est très bien, ce « turning-point » est excellent. Tu es à un point où tu as fait tous tes trucs, et puis là tu te dis « bon, je ne veux pas rester là, ça me fait chier. C’est bon quoi ! », et il y a quelque chose qui en demande de plus en plus. (…) C’est très important de juste rester avec ça, c’est énorme. C’est tout ce qui compte en fait. Sans besoin de justifier ce que c’est. Les justifications viennent après, elles sont bien les justifications, les confirmations, les compréhensions, mais ça c’est en surface. Tu as un appel des profondeurs.

 

Alain : Oui.

 

Laurent : Et toute ta vie commence à prendre la forme, à commencer à « danser », toutes tes relations, ton corps, ta relation avec toutes choses commence à danser autour de cette décision que tu as prise et que tu es en train de prendre et de reprendre, et de reprendre et de reprendre.

Plus tu prends cette décision, plus tu commences à voir les choses qui t’enquiquinent quoi, c’est à dire l’ancienne décision.

 

Alain : Mais carrément, car des fois je me retrouve dans des situations, par exemple dans des repas de famille où je me demande « mais qu’est-ce que je fous là ? » , c’est vrai, je fais encore des efforts démesurés pour paraître normal. (rires)

 

Laurent : Oui et ça va vite te saouler ça, ça va tenir de moins en moins.

 

Alain : Oui, oui.

 

Laurent : Ben regarde, déjà tu fais une Pause. Reprends l’image du jardinier. Le jardinier dans son cœur, avec ses graines. Tu as un jardin. Il faut que tu deviennes « le Maître Jardinier ». Tu comprends que c’est par le jardinage, c’est dans la pousse des graines, que ta vie va prendre la forme que tu veux vraiment qu’elle prenne. Donc là tu as une graine principale qui est « qu’est-ce que je veux vraiment ? », tu l’as mise et puis tu l’aimes parce que tu l’arroses, tu écoutes des vidéos, machin chose, tu penses à elle, tu penses à elle, tu l’arroses, tu l’arroses, et ça y est, elle commence à te montrer de plus en plus de choses. Cette graine s’appelle « conscience ».

 

Alain : Oui.

 

Laurent : Le vrai désir du cœur maintenant c’est profond, c’est profond, désormais ce que tu veux c’est tout voir. Jusqu’à présent ce n’était pas le cas, pourquoi ? Parce que tu as désiré une certaine graine, tu as désiré par un certain engagement de ne pas voir. Ne pas voir c’est devenir quelqu’un d’autre. C’est devenir quelqu’un en fait ; c’est à dire quelqu’un avec une personnalité, avec un truc, avec des importances sociales, avec un certain visage, avec un certain truc, un certain machin.

 

Plus tu demandes à être qui tu es, c’est à dire être authentique, plus le non-authentique commence à te sauter aux yeux ! Plus tu le remarques ; Donc qu’est-ce que fait le Maître Jardinier à ce stade là ? Il s’arrête là et il fait «  Merci, énorme, je vois ce que je voyais pas avant quoi ! », à présent le travail il devient très fin, et il peut se faire très lentement et de façon très précise. Dès que tu vois un truc qui Sent, un truc nouveau ou du progrès, tu t’arrêtes et tu te remercies. Tu remercies quoi ? Tu remercies cette décision que tu as prise, et tu remercies le courage de dire oui, le courage de venir jusqu’ici, tous les petits détails ; comment tu parles aux uns, aux autres, comment tu grinces des dents, tous ces petites trucs, et bien tu t’en fous, faut que tu t’arrêtes pour te remercier quoi. « Merci Alain, je suis énorme, je suis énorme ». Il faut que tu plantes la graine de « Je suis énorme ». (…)

 

Je me suis appris que j’étais tout petit, mais toutes les graines qui ont poussé, ça a fait une sorte de jardin chaotique, parce que c’est partie un peu en cacahuète partout..Et tu le vois. Mais c’est le jardin que tu as voulu. Le Maître Jardinier reconnaît sa période de jachère, reconnaît son bordel, reconnaît ses brins d’herbe.. En fait tu avais un jardin et tu as laissé les mauvaises herbes pousser, quoi. Et voilà dans quel état est ta vie. Mais cela fait déjà un petit bout de temps, que je remets un peu de délai, je délaye, je délaye, mais je sais très bien qu’il y a une décision qui va arriver. J’ai un peu peur de cette décision, parce que c’est vrai qu’elle n’est pas commode, elle va me faire changer tout. Mais tu as mis tout ce temps à peser le pour, le contre, est-ce que ça me plaît ce que j’ai fait, mon jardin me plaît, bon je peux rester encore avec les mauvaise herbes, c’est sympa. (…)

 

Donc tu veux redevenir le Maître Jardinier, tu veux reprendre absolument responsabilité pour tout ce qui se passe, c’est ce que tu as fait déjà, mais ça, déjà lorsque tu t’aperçois que c’est Ton désir qui a fait ça, le désir profond il commence à s’élargir de plus en plus.

 

Alain : Et puis aussi, ce qui est important pour moi, c’est d’avoir cette compréhension-là. Je ne cherche plus comme avant à vouloir obtenir des résultats, il y a encore des petits fils qui traînent du genre « je serais heureux si.. je trouve la femme de ma vie, etc ou peu importe », et cela c’était encore une référence à l’extérieur, donc une dépendance, donc de me couper de mon pouvoir..

 

Laurent : Oui mais regarde d’où elle vient. Elle est dans ton jardin celle-là, c’est une mauvaise herbe que tu as laissé pousser longtemps. Tu es uniquement responsable. La mauvaise herbe c’était les croyances, là tu vois l’effet que ça a, je cherche à l’extérieur un truc, que je sais de plus en plus que je trouverais pas la princesse.

 

Alain : J’observe. Je l’observe, mais je n’y crois plus, tu vois par moment elle essaie encore de me tirer vers elle, parce que ce début de semaine, et bien je suis encore tombé là-dedans, d’une dépendance, oh je me croyais abandonné.. des trucs comme ça à la con.

 

Laurent : Et ça a duré combien de temps ?

 

Alain : Je dirais que ça a duré une petite journée, mais c’était très fort, très puissant, mais c’est comme si c’était encore des racines qui étaient là..

 

Laurent : Il va y en avoir plein, des racines qui sortent. Dès que tu vois une racine, il faut comprendre complètement, il faut retourner le gant maintenant, il faut que l’on se donne vraiment les moyens, parce que là tu as dit « Yes » sur le vrai désir. Alors vas-y à fond, tout ce que tu veux c’est avoir des techniques, hein c’est ça ? Tu me demandes à intégrer le truc maintenant. Il y en a marre de rester là. Donc maintenant je vais te donner des techniques quoi ! Et les meilleures techniques sont mathématiques ; elles sont scientifiques. Ce que tu veux c’est recréer un tourbillon inverse que le tourbillon des mauvaises herbes. Donc, le tourbillon des mauvaise herbes il s’appelle « inconscience », il s’appelle « je dis non à ma conscience » « je laisse les choses et c’est pas de ma faute, je suis victime. » Il s’appelle « victime », il s’appelle « inconscience ». Ça commence à te déplaire, donc c’est génial. Mais inconscience parce que tu ne vois pas les choses. Tu es en pilote automatique. (…) Et tu crois que tu es au contrôle de ta vie, et machin.

 

Mais de plus en plus tu as envie de te réveiller, donc de plus en plus tu vois les choses qui se passent. Donc là il y a un nouveau désir qui commence à poindre le bout de son nez de plus en plus, c’est « l’envie de voir ».

 

Dès que tu vois, et cela c’est valable pour tout le monde, dès que tu vois un peu de progrès, tu t’arrêtes pour te remercier.

 

Je vais te dire pourquoi, mais tu t’arrêtes pour te remercier.

D’abord c’est de l’amour de toi. Parce que dans l’autre désir, le sponsor principal c’est que l’on se déteste. On ne s’aime pas. C’est parce que je m’aime pas que je vais chercher à l’extérieur. En fait, il faut que je me fasse descendre une « couche » d’inconscience totale pour que je me retrouve dans la pièce la plus sombre, pour me faire voir que « ah ouai c’est la montre, c’est la fille, c’est le diamant.. qui va m’amener le truc. »

 

Alain : L’expérience que j’ai vécu là en début de semaine, c’est comme si la vie elle voulait me tester, pour voir si j’ai vraiment intégré ce truc de dire : « l’amour, le bonheur ce n’est pas à l’extérieur », mais oui oui, je peux en faire une belle phrase, et puis je peux l’accrocher sur mon frigo quoi, et puis là ça me dit « ah oui, tu es sûr de ton truc là ? », bien crak !, un petit événement là, et puis dégringolade direct, bon c’est vrai que ça n’a pas duré longtemps, mais quand je suis sorti de là, je me suis dit : « c’est cela la pleine responsabilité , c’est de ne plus dépendre de qui que ce soit.. » (…) Cela va chercher un truc profond, d’abandon.. (Laurent : oui oui), de séparation etc.. des trucs très lourds.

 

Laurent : Et pourquoi d’après toi cela monte en ce moment ? Pourquoi ces histoires montent ?

 

Alain : Mais, parce que je suis en train de faire le ménage dans mon jardin, c’est pour ça ..

 

Laurent : Exactement. Et donc ça monte, parce que tu as demandé que ça monte. Et ce que tu appelles « les petits tests », ce sont pas les petits tests que la vie te donne, c’est toi qui te les donne, pourquoi ?, bien parce que tu as envie de l’intégrer. Tu as envie de t’éveiller à la totale responsabilité, parce que tu commences à réaliser que responsabilité égale joie. C’est le gros ancrage, plus tu es ancré là-dedans, « mais qu’est-ce qui se passe ? » ; tous les côtés où je me suis dit victime, je vais les regarder et je vais voir que ce n’est pas vrai, c’est pas vrai. Cela parle de mon vrai désir ? C’est vrai, cela ne parle pas de mon vrai désir : c’est pas vrai. C’est un travail ! Hein, c’est un travail minutieux.

 

Alain : Oui, c’est un travail minutieux, on peut se faire piéger..

 

Laurent : On ne se fait pas piéger par un truc extérieur. Le sentiment de se faire piéger c’est encore un sentiment de ta part d’être victime.

 

Alain : Oui. Bien je crois une pensée, et voilà.

 

Laurent : Oui, mais c’est important de prendre sa responsabilité totale maintenant, parce que c’est cela qui va te faire souffrir le moins. Un moment tout ce que tu veux c’est mettre la gomme sur « je suis responsable ». Les résistances vont arriver, qu’est-ce que c’est que les résistances ?; c’est justement l’inverse, c’est tout ce que le monde nous apprend, et tout ce à quoi tu as donné ton engagement jusqu’à présent ; à présent ton engagement il change, il va de « Je suis victime » à « Je suis créateur ». Donc ce que tu veux c’est mettre le Max sur « créateur » maintenant. Plus tu vas mettre le Max sur créateur, plus tu vas voir.., plus tu vas voir à quel point tu as voulu être victime. La clef c’est ça. La grande puissance elle est là. Si c’est moi qui veut être victime, et bien je ne suis plus victime.

 

Alain : Donc les choses qui peuvent monter, qui vont remonter certainement, déjà des petits événements, des dérangements, des situations comme ça, donc ça ce sera les désirs qu’il faudra que je vois comme anciens..

 

Laurent : C’est une occasion,.. à chaque fois maintenant !, tous les trucs qui remontent, c’est le Jardinier !, Il n’y a pas des choses négatives, tout est une occasion maintenant de créer un meilleur terreau, un meilleur terrain, de sélectionner tes graines, de mettre un peu d’eau. Dès que tu as un truc un peu chelou qui arrive genre mauvaise herbe, etc, et bien « Merci », merci car tu n’as pas envie de planter les vraies graines sur un terrain foireux ! Des caillasses, des herbes, des machins, des racines que t’avais pas vu ; Donc ces racines maintenant elles montent, puisque tu es un jardinier. Tu te dis : « Bon je prends soin de mon jardin maintenant ! ».

 

Alain : Merci et puis dans le compost maintenant.

 

Laurent : Le compost c’est très bien. Parce que le compost ça veut pas dire que tu y mets à la poubelle, tu mets dans le compost, tu vas t’en servir. Tu vas te servir de tes anciennes pousses pour faire un meilleur terreau. Ce sont des images qui sont très importantes ça, parce qu’il n’y a plus de jugement là-dedans. Parce que tu reconnais que ce sont tes enfants, ce sont tes anciennes graines. L’inconscience est ton ancienne graine. Tout ce qui est inconscient,.. c’est moi merci ! Je n’en veux plus ! Parce que je ne veux plus jardiner comme cela. Donc je prends « le fruit » de mon ancien jardinage, mais ça vient de Moi cet ancien jardinage. Si je le prends et je le tej et je l’aime pas, c’est moi en tant que jardinier que je juge. Et ça ça va me créer encore des mauvaises graines. Je veux prendre toutes les graines, tous les trucs et je veux commencer à insuffler ma responsabilité partout. Ma responsabilité elle s’appelle « créateur » mais elle s’appelle aussi « joie », elle s’appelle « amour », elle s’appelle « Confiance », elle s’appelle « Acceptation », elle s’appelle « non-jugement », elle s’appelle « Certitude », elle s’appelle « courage », le courage ça c’est énorme, il faut que ce soit un arbre !, dans ton jardin : Courage. Sers toi de n’importe quoi qui marche. C’est à dire l’imagination.

 

Alain : Quand je t’entendais tout à l’heure raconter ton chemin, ton parcours. Tu parlais à un moment donné que peu importe ce qui se passait, tu voulais toujours avancer, tu voulais toujours comprendre. Et moi c’est pareil. Depuis des années, même si je trébuche, même si parfois j’ai l’impression de ne plus pouvoir avancer, il y a toujours cela qui me pousse.

 

Laurent : Mais oui. Tu es là !, non seulement tu es là, mais t’es là maintenant. Pour moi ce n’est que de la déclaration de ton vrai désir. De temps en temps on est un petit peu.., on est pas habitué à reconnaître ce vrai désir en nous, et tout ce qu’on veut c’est reconnaître sa puissance, ce n’est pas juste un truc. Mais de plus en plus, tu veux te donner les moyens de t’ancrer. Tu veux te donner des moyens ! Mais maintenant tu vas te donner des moyens parce que tu le veux. Car si tu veux te donner de la paix, tu vas te donner 10 minutes de paix par ci, 10 minutes de paix par là, tu vas te donner les moyens.., de devenir « un super gardener » quoi ! Un super jardinier. Et c’est ça que tu veux. Parce que tu ne veux rien d’autre. Tu as compris que tout se passait dans le jardin. Tout se passait dans la pousse des graines. Tout se passait là. Tout ce que tu vas voir dans ta vie c’est le résultat de ces graines ; qui poussent, qui poussent bien, quelles graines ?, tu as plein de graines de « non-confiance », de « non-amour », etc Et cela tu veux les prendre, tu ne veux pas leur faire la guerre, parce que leur faire la guerre c’est le non-amour, c’est en fait ré-arroser le jugement quoi, tu ne veux pas ça. Tu veux commencer à tourner tout vers ce qui est très positif.., tu veux garder ton esprit focalisé vers où tu veux aller vraiment. Pas sur ce que tu veux quitter, Vers là ou tu veux aller. Ça ce sont des petites techniques d’engagement vibratoire, qui vont faire que, plus ça grossit ici, et plus tu vas pouvoir faire face à des résistances en y croyant de moins en moins. Et cela va durer de moins en moins longtemps. Le gros truc d’abandon il a duré un jour, y’a 3 ans il durait 2 semaines quoi ! Juste ça : Pause !

 

Pause ! c’est un film tout le truc, Pause !.. « Merci »..

 

Je prends.., je prends quoi ?, je prends 5 secondes pour être reconnaissant. À qui ? À moi. À ma mémoire. C’est la mémoire qui est là sur les ailes de ma volonté et de mon engagement, elle m’amène les petites pensées du style « accepte ! », « juge pas », « c’est un test ! », mais ces mémoires-là, ces pensées-là, tu ne les avais pas il y a 9 ans. Parce que tu ne savais même pas que ça venait comme ça. Là tu les as, donc tu te dis « oulala, oulala Pause.. » « Où est-ce que je peux me remercier un petit peu ? ».. je me remercie. De toutes façons quand tu te donnes l’envie de te remercier, les occasions vont arriver.

 

Alain : Mais tout à l’heure j’étais parti sur un truc, toujours en référence à l’extérieur : ma décision intérieure donne des effets, produit des effets ; donc avant j’étais focalisé sur l’extérieur croyant que c’était là que ça se passait. (Laurent : acquiescement) Je voulais changer les images du film.

 

Laurent : C’est pas mal, c’est pas mal, c’est bien.

 

Alain : Là dans ce changement si tu veux, je commence à comprendre certaines choses, même si ce n’est pas encore tout à fait clair, par rapport au fait que je sais ce que je ne veux plus, mais je ne sais pas encore exactement ce que je veux.., si.. c’est mon vrai désir, mon vrai désir je sais ce que je veux, « qu’est-ce que je veux vraiment ? », bon je veux la paix, la joie, la complétude, enfin tout cela quoi, ce qui est un état ? (acquiescement Laurent). Comment ça va se manifester ? Je veux dire je m’accroche encore quelque part. De quelles façons cela peut se concrétiser, se matérialiser, etc ?, Là je crois qu’il y a peut-être une notion de confiance à installer, je ne sais pas.

 

Laurent : Tu vas voir de plus en plus que les formes sont moins importantes. Les formes arrivent par l’état d’être ; par la perception ; les formes c’est la perception. Ce que tu es en train de jardiner, c’est un état d’être. Ce ne sont que des états d’être : « Confiance » c’est une vibration. « Accueil » c’est une vibration. « Courage » : brrr c’est une vibration. « Amour » : vibration ; « Joie » : vibration. « Jugement » : vibration. « Haine de soi » : vibration. « Peur » : vibration. « Compétition » : vibration ; tout cela ce sont des graines. On parle de graines. Les graines, c’est très puissant là ce qu’on fait. C’est très en profondeur. Ça répond directement à ta question. Tu as un esprit avec des forces qui sont à l’œuvre, là on en train de regarder ces forces à l’avant. Ce sont des graines. Et ton désir qui va dedans pour leur donner la vie.

 

Le plus important, c’est, comme tu l’as dit, « le non-spécifique », c’est à dire la pure vibration. (…) Tout ça, la joie, la confiance.. tu veux faire des boules avec en toi, et tu vas voir que toutes tes images vont changer. Parce que c’est ta vibration qui change. (silence) Tu vois ce que je veux dire ? (Alain : oui). Parce que finalement les images tu sens déjà qu’elles perdent leur importance, c’est paradoxale. Plus elles perdent de leur importance, plus elles deviennent géniales.

 

Alain : C’est marrant, car cela fait vraiment comme un fondu enchaîné en ce moment, tu vois ; .. c’est un peu dans le flou en ce moment ;..

 

Laurent : Il y a des changements d’image ? (Alain : Oui) Tu vois les choses différemment ?

 

Alain : Oui c’est ça, je vois les choses différemment mais en même temps j’essaie de tous les jours planter ces graines de confiance (…)

 

Laurent : Tu n’essaies pas de planter des graines de confiance, tu plantes des graines de confiance. (Alain : oui c’est ce que je fais en plus.) On est habitué à parler.. ; On peut voir dans nos paroles, nos mots, nos machins, nos gestes que fait le corps, comment il répond.. génial, attends j’observe le fruit, j’observe.. Tu vas voir de plus en plus, t’observes, tu fais la pause, tu te remercies. Je viens de m’attraper à essayer de. C’est magnifique. Non mais tu veux te remercier pourquoi ?, parce que te remercier c’est une Grosse graine. Plus tu mets de la gratitude, elle n’est même pas spécifique cette gratitude, mais tu vas remercier toutes tes images, de progrès, mais dès que tu vois de la résistance remercie, parce qu’avant tu ne la voyais pas ! Je me suis surpris à me faire croire que j’essaye ! Tu sais qui tu es ! Qui tu es n’essayes rien du tout quoi ! Qui tu es c’est Boum ! (claquement doigts)

 

Mais jusqu’à présent tu as amené ton engagement qui n’essaye pas. Tu n’essayes pas ! Tu fais. On est tous des machines à engagement. L’engagement il est « permanent », permanent, permanent. Le désir il ne s’arrête jamais. Mais qu’est-ce que j’ai fait jusqu’à présent ?, j’ai désiré une idée de comme-ci comme-ça, j’ai désiré faire : « Je ne suis pas vraiment moi-même, donc je ne suis pas vraiment très puissant, je ne suis pas vraiment engagé », regarde l’absurdité de l’idée et elle va se défaire. C’est à dire qu’avec un engagement Total, Parfait, d’une Puissance absolue, je crée quoi ?, du « non-engagement », Du « peut-être », du « j’essaye », du « je ne suis pas à la hauteur ». Lorsque tu vois cela comme ça et bien ça défait complètement le truc. C’est avec ton engagement Puissant, qui ne s’arrête jamais, ce n’est pas possible, quand tu vas voir de plus en plus, tes lentilles de contact changer, devenir de plus en plus claires, tu vas t’apercevoir que tu vois tout ça, tu vois tout ça !, tu vois Laurent, la chaise, St Cloud, tout.. parce que tu le désires. Et ton désir l’a créé en fait ; On croit encore à une perception, qu’il y a vraiment un mur, qu’il y a vraiment St Cloud qui est là-bas. Mais c’est pas vrai. Tu vas t’apercevoir, avec de plus en plus de profondeur, là où ta profondeur t’appelle, pour réaliser que : tu es le Maître Jardinier de Tout, Et ton désir ne dort pas !, il ne fait pas les choses à moitié, c’est pas possible !, on a pas été branché pour faire à moitié. On fait toujours « la totale » ; regarde ce qu’on a fait avec ce branchement ; avec la totale on fait « presque » et ça marche ! Regarde ça marche. (…) Tu as réussi à créer une attitude de « je ne suis pas à la hauteur »..

 

Alain : Oui.

 

Laurent : .. avec cette puissance. Mais tu peux te remercier quand tu vois cela. Tu te dis « Bon, cette idée de ne pas être à la hauteur et tout ce qu’elle va impliquer, toute la vie qu’elle va créer celle-la ben, je n’en veux plus ». Mais !, elle vaut quand même le coup d’être remercié, parce que à l’intérieur d’elle, il y a ma complétude. C’est ma complétude qui a créée ce truc là. Qu’est-ce qui a créé la distance et le temps, pour me donner soi-disant le temps de ne pas avoir tout de suite ce que je veux ? C’est une règle ça aussi. Qui c’est qui la faites ? Elle est tombée du Ciel ? Non. C’est toi qui l’a faite. Tu as créé le temps pour te faire croire que tu n’as pas les choses que tu veux tout de suite,.. sympa comme cela t’es victime. Mais ça marche, c’est très bien ficelé cette histoire. Mais c’est très bien fait !, ça mérite un bon sourire : « mais je suis une vedette quoi ! »(rires), dès que tu peux t’arrêter n’importe où pour te dire un truc, te féliciter, fais-le. Fais le, « oui mais c’est l’égo qui dit ! » ; Non, l’égo il va jamais tenir avec « Je me félicite ». Tu te félicites, (boup!) c’est une graine. « Confiance », (boup !) c’est une graine.

 

Alain : C’est une graine de moutarde. (sourires)

 

Laurent : Mais ce sont des graines énormes. Tu t’aperçois qu’une graine de confiance, qu’une graine de courage, une graine de joie, une graine d’amour, une graine de gratitude, c’est la même graine : c’est la graine de ton vrai désir. Qu’est-ce que ça veut dire, ça veut dire stop, stop, c’est bon merci. Ça me fait chier d’être qui je ne suis pas. Ça m’emmerde.

 

Alain : C’est bien résumé.. (rires salle)

 

Laurent : De toutes façons, il y a que deux désirs, comme on a pu le voir,il y a un désir et un désir c’est ton engagement. Il est « On », « On », « On », il est « full power » tout le temps ; Mais il y a deux idées principales, qui vont créer un désir un peu plus affaibli apparemment, dans l’un ou dans l’autre.(…) Mais il y a une idée qui est « je suis ce que je ne suis pas », tu l’appelles « autre chose » ou « différence ». ça c’est ton idée. Tu vois c’est comme ça un engagement … il y a un filtre, il y a un projecteur et je mets un filtre. Les filtres ce sont les idées. Mais les filtres tout court ils n’ont aucun pouvoir. Tu vois un filtre, et bien tu le balances le filtre. Mais il y a un filtre nous que l’on a pas balancé, c’est le filtre « je suis ce que je ne suis pas ». Avec ce filtre, et avec ton engagement créateur à 100 % « Full-Up » derrière, tu as créé quoi comme filtre ?

 

Alain : Ben, (patacaisse!)

 

Laurent : Regarde tu es en train de te faire croire qu’il y a plein de personnes ici, tu es en train de te faire croire que tu es plein de personnes que tu n’es pas ici. C’est génial quoi. C’est magnifique.

 

Alain : Ils sont tous beaux… (rires salle)

 

Laurent : Dès que tu vois qu’ils sont tous beaux, tu fais la pause : « Merci » ! tu veux commencer à faire « machine arrière », et tout est bon pour faire machine arrière. Tu veux te rappeler 1000 fois par jour ce que tu veux vraiment. 2000 fois par jour ce que tu veux vraiment. 3000 fois par jour ce que tu veux vraiment. (En regardant dans le public : « 15000 fois par jour toi tu m’as dit ? » rires). Mais on va se donner les moyens pour ça. Parce que c’est très simple en fait ; plus je me prends ma responsabilité, moins je suis victime ; Moins je suis victime, plus je suis en joie. La vraie joie c’est.. le truc énorme, et les images commencent à changer ; Plus les images changent, plus je me félicite, puisque je sais que « les effets ne quittent pas leur cause », et la cause c’est moi. Et quand j’ai changé la cause, tout commence à changer. Même « Alain », dans le corps d’Alain, la personnalité, les habitudes, les machins et ses manières, il commence à réagir différemment ; (…) tu commences à voir que Alain, Toi, commence à changer la façon dont tu parles, etc. Ce Alain-là, ce sont des effets de la vraie action. Et la vraie action est : « qu’est-ce que je veux vraiment ? », ça va tout changer ; ça ne peut pas ne pas changer puisque tout est lié. Si je vois un monde de séparation, c’est que je suis encore en train de désirer être autre chose, ou désirer la séparation. Dès que tu vois ça, c’est arrêté. Et dès que c’est arrêté qu’est-ce que tu fais ? Merci ! Une graine !

 

Sache que quand tu plantes, la voix de l’esprit à travers des messages nous avait dit, « sache qu’à chaque fois que tu plantes une graine, elle va pousser. » Reste avec ça tranquille. Tout le monde reste avec ça : « Je plante une graine, ça va pousser ». Ça ne peut pas ne pas pousser. Parce que c’est qui tu es. Tu peux te faire croire que tu ne vois pas les fruits tout de suite ; mais ça c’est parce que tu as planté « le temps », « le délai ». Je veux me faire croire que je n’ai pas les trucs tout de suite ; que je suis moins que ce que je suis. Superbe, je fais quoi pour ça ?, la distance, le temps, tout ça. Tout cela est un effet de mon désir d’être qui je suis, d’être qui je ne suis pas. (…) C’est la totale.

 

Alain : Créer le temps pour ne pas voir que l’on est créateur, c’est incroyable ça.

 

Laurent : Mais c’est super bien fait. (…) Mais la peur que tu avais tout à l’heure elle est partie je ne sais pas où ; pourquoi, pas parce que je t’ai dit des belles paroles, mais parce que tu as vu. Et pourquoi tu as vu ?, mais parce que tu as bien voulu voir. Tu as planté une graine de bonne volonté.

 

Dans ces mêmes messages que je partageais à l’époque, tout ce qu’il faisait c’est nous donner des techniques vibratoires. Il redéfinissait, c’est ce que je dis aujourd’hui je suis devenu cette voix, On redéfinit les définitions que l’on a, comme la confiance, l’engagement, la gratitude. On croit que la gratitude c’est juste être reconnaissant.. Non, la gratitude c’est mon attitude constante. Je ne peux pas ne pas être en gratitude, je suis branché pour être en gratitude, je suis la gratitude, mais vers où est-ce que je la dirige ma gratitude ? Mon engagement il ne vacille pas. Je suis une pure force à l’œuvre, je suis une action.. et je me fais croire que je suis un petit effet. Super, mais dès que cette joie elle commence à arriver, je me dit : « oh mais c’est moi ce truc », je suis une action Pure, une action. Regarde ! Et tu t’aperçois que plus ton esprit va s’élever, c’est à dire plus tu vas nettoyer tes idées (je veux celle-la, non, non je ne veux pas celle-la), plus tu vas voir de plus en plus ce que tu ne veux pas voir ; C’est à dire « non-séparation », « reconnaissance de toi » dans le sens de l’être, tu vas voir que les choses ne sont pas différentes mais qu’il y a qu’une seule chose ici. Plus tu vas voir ça, plus tu vas être en joie. (…)

 

Après c’est juste sortir la tête de l’eau : «  ouai je ne suis pas à la hauteur, il faut que je sois comme-ci, il faut que je sois comme-ça, je ne suis pas aimé, est-ce que je vais aimer ? ». Tout ça c’est un entraînement de l’esprit qu’on s’est créé ; Par notre lumière qui passe par le filtre « je suis ce que je ne suis pas ». Bloup !, ça m’emmerde. Donc je change de désir..., et on ré-entraîne, à ce stade où l’on est, on se ré-entraîne.. à penser différemment.

 

Alain : C’est ce que je sens.

 

Laurent : C’est ce qui est en train de se passer. C’est ce pouvoir psychique dont tu me parles, ce fondue enchaîné. C’est magnifique, c’est magnifique. Il n’y a pas un endroit où tu ne mérites pas d’être reconnaissant pour toi. Pas un endroit. Si demain matin tu te réveilles et tu te demandes à chaque instant : « tiens, pour quoi est-ce que je pourrais être en gratitude pour moi là ? » « Comment est-ce que je pourrais m’aimer ? », bon « m’aimer » c’est devenu le truc un peu « new-âge »,.. « pourquoi est-ce que je pourrais ressentir de la gratitude maintenant ? », Demande cela à l’Univers ; Tu es l’Univers, tu te fais encore croire que tu es là et l’Univers il est là-bas.. Demande. Cette question ne peut pas venir de l’égo.. ce n’est pas possible. C’est impossible. Au début, il va faire genre : « je t’aide à te poser les questions », et puis un moment il va en avoir assez grave, « bon ça suffit ! », parce qu’il ne va pas tenir.

 

Tu veux créer une boule d’énergie, une boule de vibration dans laquelle l’égo ne peut plus te tenir avec ses excuses. Surtout parce que tu vas le voir. Parce que jusqu’à présent il est encore très très très rusé quoi, il t’amène des machins, des bidules. Attention il a ton intelligence. Tu lui as demandé de te faire croire que tu n’es pas qui tu es. (…) Mais quand tu te rappelles de cela, tu n’es plus victime, et c’est pour ça que tu souris. (…)

 

Dès que tu peux t’arrêter pour faire : « je suis énorme », tu prends cette graine « je suis énorme », bloup !, tu plantes. Et de temps en temps tu t’arrêtes. T’es au supermarché, tu fais tes courses et puis un moment tu vas voir un flash qui va arriver, je ne sais pas si tu es visuel ou pas, mais si tu es visuel tu vas avoir un flash qui va arriver avec la vue de ton jardin. Ça va arriver, ça ne peut pas ne pas arriver puisque les filtres pour ne pas que ça arrive s’en vont. Donc tu vas commencer à voir des images maintenant. C’est comme cela qu’on crée par l’imagination. Donc, tu vas avoir des images de ton jardin, tu vas dire : « ouhou, elle en est où la pousse « courage » ? », et là tu vas voir le truc, la semaine d’avant, c’était une graine que t’as planté, et là maintenant « oh c’est un petit truc comme ça ! », tu vas être là « yes », le petit sourire que tu mets sur « yes » va le faire pousser encore plus ; parce qu’il ne peut pas en être autrement. Ce ne sont que des forces qui sont à l’œuvre. Alors au début on y va mollo, genre je n’ai pas trop de force.. Je veux diriger ma bonne volonté, mon courage, mon attention sur les petites graines, sur les petites graines, sur les petites graines. Tu veux arriver un moment où tu as la résistance des familles, c’est à dire, la grosse culpabilité que tu vois, qui se projette là-bas, et tu vois au-delà du système de projection que tu as compris ; parce que ce que tu veux pas voir tu le projettes, donc tu vas chercher des victimes ou des bourreaux ; c’est tout ce que veux l’égo quoi. Mais tu vas voir le truc à l’œuvre, parce qu’il est fort, tu vas le voir à l’œuvre et tu vas dire « ouai, sympa » ; tu vas le voir à l’œuvre, ça ne va pas s’enrayer encore, mais tu vas le voir à l’œuvre, et tu vas être là « merci la conscience », merci la conscience. Dès que tu as un tout petit peu, même 20 centimètres de recul, tu « plantes » le remerciement là-dedans ; Parce que quand tu plantes le remerciement dans 20 cm de recul, c’est une idée ; tout est des idées. Tu plantes le remerciement dans 20 cm de recul, et tu le fais 15 fois, la prochaine fois tu auras 30 cm de recul.

 

Et tu vas remercier le truc, et le remerciement c’est une énergie la gratitude, elle va sélectionner tes mémoires ; Parce que jusqu’à présent quand on ne sait pas tout cela, on a un sélectionneur de mémoires bien précis, un objectif bien précis qui nous amène les mémoires qui arrivent dans l’instant. On croit que ce n’est pas nous qui avons.., Non, ce sont des désirs qui sont à l’œuvre, des forces. Si mon objectif c’est d’être séparé, de gagner ma vie, de trouver une nana, etc pour que ça m’amène le bonheur ; si c’est ça, qu’est-ce que je déclare ? Que je suis séparé.., toutes les mémoires qui vont arriver, et les perceptions vont suivre cet objectif-là. Quand tu commences à changer, ce n’est pas un changement d’émotions, c’est un changement de « forces » ; Là tu vas commencer à avoir toute une sorte de mémoires qui vont arriver avec une vibration de « bienvenu à la maison », « super, le bonheur est en toi ». Tout se fait tout seul ! Tout va suivre ton désir. À chaque fois que tu plantes. Tu vois ce que je veux dire ? Et donc, 20 cm de recul : Merci, merci, merci grave, merci à moi, merci à mon désir, merci à ma bonne volonté, merci..

 

Alain : Alors une petite question bien pratique, ça n’empêche pas de faire des projets, et puis après de lâcher le truc ?

 

Laurent : Bien sûr, ça n’empêche rien du tout en fait. Ce n’est pas un enseignement ou un message de la forme, même si ça englobe tout, c’est très très très concret, mais c’est le cœur de l’action ; et le cœur de l’action, ta vie elle peut continuer comme elle continue ; tout ce dont on parle c’est de ta perception. C’est comment tu vois les choses. C’est là-dessus que tu veux changer. C’est ça qui va tout changer. La physique quantique nous le dit déjà : « l’observateur change, le truc change », parce qu’il n’y a pas de séparation, c’est un rêve. (...)

(...)

 

Alain : St Cloud very much. (rires) »

 

 

 

 

 

 

 

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